Else protect3
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« Le métier a évolué : entreprises et particuliers sont très demandeurs » Sécurité. À la tête d’Else Protect, une petite entreprise basée dans le Gier, Laurent Frasnedo évoque la demande croissante pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Au départ, c’était les boîtes de nuit. « J’ai démarré tout seul, en 2011, comme portier. » Laurent Frasnedo venait alors de monter sa boîte de sécurité. Le boulot dans le monde de la nuit lui a permis de se faire connaître. Et ses missions ont évolué : « Je me suis rendu compte que beaucoup d’entreprises sollicitaient des sociétés de sécurité, pour surveiller leurs locaux durant la nuit ou le week-end ». Déchetteries ou stocks sensibles Car les vols dans les locaux commerciaux ont augmenté ces dernières années. Notamment dans les usines de retraitement de déchets ou les entreprises avec des stocks sensibles (informatique, électroménager). Il développe alors sa petite affaire. Sous-traite notamment pour un centre de téléalarme : « Quasiment tous les locaux commerciaux sont désormais sous alarme. Les responsables comprennent que l’investissement est vite rentable. » Quand une alarme sonne, c’est lui ou ses employés qui se rendent sur place. « La plupart du temps, les individus n’insistent pas, ils sont déjà repartis. » Aujourd’hui, son entreprise Else Protect compte presque une dizaine d’employés. Rien par rapport aux mastodontes du secteur que sont Prosegur et Securitas. « Mais ce qui fait notre force, c’est la proximité », affirme-t-il. « Quand un client m’appelle pour un problème, il tombe sur moi, pas sur un numéro lambda sur une plateforme téléphonique. » Et c’est ainsi que, désormais, des particuliers le sollicitent. « Après les attentats de janvier, on a vu la demande augmenter fortement », explique-t-il. Les gens prennent peur, veulent préserver leurs biens et leurs familles. « Une psychose avec les attentats » « On a connu une véritable psychose, avec des personnes qui voulaient s’équiper en alarmes (on fait du conseil dans ce domaine) ou qui voulaient qu’on fasse des rondes chez eux en leur absence. » Et d’avoir répondu, une fois, à la demande d’un lotissement qui voulait un vigile pour qu’une fête entre voisins se déroule sans mauvaise surprise. La demande a évolué, donc, les exigences du métier aussi : « Avant, on pouvait prendre un gros bras pas forcément intelligent. Maintenant, il faut un diplôme, une carte professionnelle délivrée par le ministère de l’Intérieur, avoir le sens du dialogue… On ne peut plus prendre n’importe qui ». Dans la réserve d’Alinéa à VillarsLaurent Frasnedo ou ses employés surveillent, à la demande de la direction, les livraisons au petit matin. « Ça rassure l’employeur mais aussi les employés. »